03) Au départ de Dieue sur Meuse, point d’accueil de toutes les distances, il faut couper la vallée de la Meuse pour gagner la rive gauche.

On franchit d’abord le canal latéral, désaffecté, à la rivière.

04) Puis c’est le franchissement de la Meuse pour atteindre Ancemont.

Entre les deux un bel espace naturel occupé par des prairies et quelques campings.

05) Les espaces de culture s’étalent avec une moisson qui traine à cause des averses nocturnes.

Mais on sait que la récolte sera bonne avec de gros rendements.

06) Des blés qui se retrouveront dans les silos situés à l’entrée de Saint-Mihiel.

La Meuse est de nouveau franchie pour atteindre le centre de la ville.

07) L’accueil est soigné sur la place.

Parmi les bénévoles, un guide explique en quoi Saint-Mihiel est (un peu) comparable à Florence : Musée d’art sacré et œuvres du sculpteur local, Ligier-Richier, …

08) Le même guide est tout disposé à recommander aux cyclos de Cherbourg le bon ordre des visites.

09) Portant le maillot « Airbus » même si la firme ne sera bientôt plus présente dans leur ville d’Albert, dans la Somme, des cyclos qui volent comme des avions !

10) On reviendra à Saint-Mihiel après un détour par la Butte de Montsec au-delà de la forêt de Gobessart.

Non sans franchir d’abord, comme ceux de Richebourg (62), la côte culminant à 410m.

11) Portant, comme son compagnon de route, le maillot de la Fédération des Asptt, Alain Collonges rédacteur, entre autres, du bulletin cyclo de l’Asptt de Paris.

12) Un peu de répit dans la plaine mais la Butte n’est pas loin.

13) Les parcours sont tous bien « fléchés ». Pas comme ici, mais avec des papiers collés sur le sol.

Efficace sauf une fois : le vendredi après midi du côté de Clermont en Argonne.

Allez savoir pourquoi !

14) En géographie, la Butte de Montsec est, comme celle de Laon en côte de Champagne, ce qu’on appelle une « butte témoin » de la côte de Meuse.

C'est-à-dire un résidu dans l’érosion des roches sédimentaires inclinées bordant l’est du Bassin Parisien.

15) L’invitation à gravir la Butte n’est pas que géographique et sportive.

Elle est aussi historique et humaine.

16) A son sommet (377m), terre américaine, se dresse une rotonde à colonnade érigé en 1932.

Le monument commémore les offensives menées par l’armée américaine sur le « Saillant de Saint-Mihiel », à 15 km à l’ouest, en Septembre et Novembre 1918.

17) Cachet d’homologation pour les cartes puisque Montsec, le village au pied de la butte, est, comme Saint-Mihiel, l’un des 6 points retenus pour la Meuse dans le BCN-BPF.

18) Le souci de comprendre des circonstances de ce lieu de mémoire.

19) Rencontre, au sommet, entre l’Avignonnais Raymond Henri historien reconnu du cyclotourisme (Vélocio, …), et le Grenoblois Jules Arnaud président du club organisateur du Brevet Randonneur des Alpes (23-24 Juillet 2011).

20) Et vue panoramique : ici en direction du nord avec la Woëvre aux alentours du lac de Madine.

21) Les Richebourgeois avant de se diriger vers Commercy, la capitale des « madeleines ».

22) Descente sur le village de Montsec pour retrouver la Meuse sur des routes plus planes et toujours aussi tranquilles.

23) L’occasion de rouler à l’aise avec les « Mac » de Ferrières en Bray (Seine-Maritime).

24) Le Tillfois (B) Albert Lecler est « millionnaire en kilomètres » comme en attestent ses carnets.

A 62 ans il songe à réduire son kilométrage annuel à quelques 36000 bornes.

A la SF il parcourt, comme d’autres d’ailleurs, les plus longues distances.

Forza !

25) Comme le rapporte un villageois de Bouconville sur Madt :

« Aujourd’hui notre Jean Bouin, l’un des plus prestigieux athlètes français et mort au combat, a eu beaucoup de visites cyclistes ! »

C’était la Semaine Fédérale, cher monsieur !

26) En revanche les mirabelliers l’ont échappé belle : pas encore mûres les mirabelles car, ici au milieu de la semaine, certaines commencent seulement à jaunir.

Sinon imaginez la razzia !

27) Retour à Saint-Mihiel avec un crochet à l’église Saint Julien classé Monument Historique.

Que le cyclo de Marseille, au premier plan, nous pardonne de l’avoir fait si petit … par rapport au monument.

28) Dans l’église, cette sculpture Renaissance de Ligier-Richier né à Saint-Mihiel, le "Michel-Ange Lorrain" :

Ici le Sépulcre et la Pâmoison de la Vierge.

29) Retour aussi au point d’accueil qui propose le boire et le manger qu’on pourrait tirer du sac ou trouver dans les commerces de la ville.

Les souffrances du dimanche en Barrois sont oubliées.

30) Toujours ces fameuses rencontres amicales : ici avec, au centre, Gérald Paillard le président de la Ligue Champagne-Ardennes et Jean Servais, ambassadeur du cyclotourisme international et, en jaune, Claude Noiret du CC Bar sur Aube..

31) Le retour reprend une partie de la route du dimanche, mais en sens inverse, qui avait donné un cliché à la sortie du petit village de Courouvre.

Cette fois c’est donc à l’entrée !

32) Il n’y a plus qu’à descendre vers le pèlerinage de Benoite-Vaux qui fait office de dernier point d’accueil pour les P2, P3 et P4.

Benoite-Vaux est connu comme « Vallon Béni » … ce qui ne veut pas dire que les Wallons soient tous bénis !

33) Une prière à la basilique dédiée à la Vierge s’impose.

Avec le bénéfice des explications fournies par un guide bénévole.

Ne manque plus que le confesseur.

34) Le point d’accueil est sous la responsabilité du Diagonaliste de France Nancéen, Jean Claude Maillard.

D’où la réunion de Diagonalistes de France !

35) La bière, servie en abondance durant la semaine, était bonne et fraîche ?

Pas étonnant car la Silly, comme la Titje ou la Double d’Enghien, est brassée en Belgique, à Silly, près d'Enghien.

A boire avec application.

36) Ce cyclo teste le pédalier Pam’Ace présenté, à la Permanence, au stand des Cycles Duret.

37) L’avis du testeur est nuancé :

« J’ai l’impression de forcer moins mais je ne vais peut-être pas plus vite. En tous cas je n’ai pas réussi à distancer … ma dame ! »