71) Frédéric Coopman (3e meilleur temps et 1er de sa catégorie des 20 ans) mène un train d’enfer devant Martin Kooistra (32e temps) affilié à Dubaï.

72) Leurs efforts conjugués mettent à mal la solidarité dans ce peloton qui poursuit l’échappé solitaire de Ralph Desiviscourt qu’on ne désespère pourtant pas de revoir.

73) Dernier dépassement des bleus matinaux qui vont mettre la flèche à droite avec la dérivation du 123 km après Nadrin.

74) Sur le plateau, le peloton des gros bras sait que le plus dur reste à venir.

75) Le train est soutenu mais Michael Ossieur, 13e meilleur temps, prend le temps du bidon tranquille.

76) Dans le groupe suivant on tente d’organiser la chasse aux meilleures places.

77) Véritable expert en météorologie ( ?) Christophe Impens annonce à la caravane que le temps va se gâter!

78) Sur le (grand) plateau il faudra donc aussi lutter contre les éléments climatiques.

79) Alors c’est roue dans roue, puisque ceux de devant font le boulot.

80) Rien de tel que la moto Albert, conduite par Roland avec l’audace d’un habitué des vélos de compétition, pour revenir sur les hommes de tête dans la côte de Berleur (3e côte).

Proficiat Roland!

81) A l’avant Ralph Diseviscourt a pris l’initiative de s’échapper et de creuser l’écart.

82) C’était sans compter sur la suite du relief et l’arrivée de la pluie.

83) Une pluie qui, sur la routede Strivay en mauvais état, rend la descente sur Esneux « honteusement » dangereuse.

84) D’ailleurs c’est la chute, par glissade, pour Ralph qui ne perd cependant que quelques secondes dans l’aventure.

85) Après lui c’est freinage général sur la chaussée glissante.

86) Rien de grave mais certains se sont laissés embarqués … dans l’échappatoire.

Oufti, comme on dit à Liège!

87) Sous la pluie la traversée d’Esneux n’est pas piégeuse mais pas non plus pittoresque.

88) Montfort c’est Maxime, le coureur wallon HTC Columbia ,… mais aussi une méchante côte de village !

89) Au milieu de laquelle est installé le ravito des costauds.

« De l’eau en veux-tu ? » dit-on à la moto !

90) Pour les rapides c’est « ravit-Eau » en plein vol.

91) Quand le doute s’installe … la flèche est mise pour remplir la gourde en liquide.

Puis l’estomac en solide.

92) La ex-moto d’Albert, bien rincée, (à ce moment on oublie qu’on a les fesses sur le siège de Paola, tout en espérant … l’inverse !) remet les gaz pour escalader la côte de Lincé.

93) Une contre attaque a permis à un quatuor mené par Bart Bury de s’isoler de la quarantaine de poursuivants.

93) Derrière on tente de limiter les dégâts mais, maintenant, ce sont les virages qui sont costauds.

94) Attention la moto ouvreuse prend le grand large à la sortie de Chambralle dans l’entité d’Aywaille.

95) Virage à la corde pour le récent vainqueur des Trois Ballons Vosgiens.

95) Derrière c’est la panique générale dans le grand « S » pentu.

96) Pourtant le Ralph Viseviscourt, à la manière des frères Schleck ses compatriotes, caracole toujours en tête.

97) Mais un quatuor de chasse passe à la vitesse supérieure.

Avec Jos Wolfkamp (4e meilleur temps) et Frédéric Glorieux (6e meilleur temps, après avoir lâché du lest) aux commandes.

98) Le groupe, devenu de chasse, est loin de se résigner.

99) Mais le passage à niveau fermé, en gare de Bomal, condamne la contre-attaque.

Ouf, conviendront certains en regardant le train.

101) Re-départ sur les chapeaux de roue, mais on ne se fait plus d’illusions.

102) En revanche pour la quintette qui court après l’échappé tout reste possible.

103) Si bien que le ravitaillement sur le parking de la S.A. Poncin, la dernière entreprise wallonne de métallurgie spécialisée dans les ouvrages d’art (120 employés) à Ocquier, sera franchement boycotté par les premiers.

104) En fait par ceux qui ne veulent rien céder.

Pour les autres l’occasion est trop bonne pour faire le plein et de larguer les amarres.

105) Ce qui n’est pas le cas de Linda qui ne s’accorde pas de temps à perdre.