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LILLE-VAL JOLY (PREMIERE PARTIE)

De la ville à la campagne, en traversant le Valenciennois

le Dimanche 06 Juin 2004

Si Lille-Val Joly 2004 n’a fait que des heureux participants sous le soleil, les organisateurs constataient un manque d’affluence : 1200 cyclos, seulement, en ce jour de Fête des Mères.

La « Grande Aventure Cyclo », 14e Lille-Val Joly, proposée par le Comité Cyclo Ufolep-Nord, sous la présidence de Jacques Steenkiste avait tous les atouts dans son jeu. Mais on ne déplace pas si facilement les foules, surtout sur une longue distance et dans un « ville à ville ».

L’idée de faire bouger les Métropolitains est bonne. Ils sont nombreux et ne demandent qu’à partir à la mer (Calais…) ou à la campagne (Val Joly, en Avesnois). Mais ce qui a manqué, c’est l’implication des autres. Absence des « côtiers » et des cyclos du Pas de Calais. Ceci pour faire nombre, car pour l’ambiance et la satisfaction c’était nickel.



01) Après un échauffement à la Picarde d’Ath (B), je débarque à Denain sur le coup de 10h. J’attrape donc Lille-Val Joly en vol pour les 100 derniers kilomètres. J’arrive à une heure d’affluence.

02) Un couloir de barrières oblige à faire pointer la carte de route avant de passer, en file indienne, devant les tables de ravitaillement. On est sur la place Bauvin.



03) Les groupes continuent d’arriver. Avec plus de 1000 cyclos l’impression est celle d’un grand rendez-vous. Mais l’ambiance est bon enfant. Les rouleurs sont très heureux de s’arrêter.

04) Pour celui-là, c’est l’occasion de montrer le maillot de la « Route 66, Chicago-Los Angeles ». C’était l’an passé, en 21 jours, avec l’organisation Marc Bouet.



05) Quelques cyclos ont décidé de limiter les efforts en prenant le départ pour les 100 derniers kilomètres. Là encore, avec le beau temps, on a mis les tables dehors, et à l’ombre.

06) Sur la table du ravitaillement, il y a le choix : menthe, gâteaux, fruits secs et oranges…



07) Avec le maillot « Elan Ploegsteertois » voilà un cyclo qui passerait moins incognito en Belgique. Il a tout d’un VDB, mais c’est son copain qui (cette année) roule en maillot Fassa Bortolo.

      La photo souvenir d'une belle journée.

08) Comme dans toute grande organisation on aura droit aux photos, prises en haut de Famars et en vente à l’arrivée.



09) L’équipe des photographes mitraille, un par un, tandis que Michel Collard développe dans le camion.

10) Les cyclos de Fresnes sur Escaut sont arrivés, bien groupés, en haut de la côte. Ma photo en atteste. Moi je cherche des photos de groupe !



11) Ceux de Willems sont passés là sur le coup de 10h30, l’horloge en atteste.

12) En cette partie du parcours, entre Denain et Villereau, c’est le Hainaut avec ses campagnes de champs ouverts. Un Nord de grandes cultures mais plus vallonné qu’on le croit.



13) Le décor va changer après l’immense Forêt de Mormal et l’entrée à Maroilles, village de l’Avesnois.

      La caverne des cyclos babas

14) Maroilles c’est le pays du fromage, mais aussi de la « flamiche » et d’autres bons produits du terroir. Pour l’heure c’est contrôle dans le plus grand établissement de la place.



15) Ici, le bon cyclo de Lesquin hésite entre les « deux tartes ». On parle évidemment des flamiches, les tartes au Maroilles.

16) L’établissement a des airs de caverne d’Ali Baba. On ne sait plus s’il s’agit d’un coupe gorge, d’un coupe soif ou d’un coupe jarret.



17) Ce qui n’effraye pas les deux Audax Tournai de l’aventure : « On est là pour visiter », disent-ils en regardant partout. N’empêche qu’ils ont failli attraper une canette de « Chti » au vol.

18) On s’attarde dans cet antre de produits du terroir. Tout en marchant, comme sur des œufs, entre ce qui est bon.



19) Comme cela ne suffit pas, l’Audax Jérôme fait un détour vers le rayon des charcuteries. Alors je lui fixe rendez-vous, plus loin sur le parcours. On les reverra.

      Devant, puis sur, le grand moulin.

20) A la sortie de Maroilles, on ne peut manquer le vieux moulin à eau. L’eau de l’Helpe Mineure qui va (comme l’Helpe Majeure qui lui est parallèle) rejoindre la Sambre, puis la Meuse, puis la mer du Nord.



21) A cet endroit les cyclos vont donc défiler toute la matinée. Et pendant ce temps là, l’eau coule sous le pont.

22) De cette dame, devant, nous aurons ce petit mot : « Cela va faire une belle photo ». Parlait-t-elle d’elle ? Dites lui qu’elle est bien faite…, la photo aussi.



23) J’allais quitter les lieux quand passe la triplette. Alors, bonne route les gars.

24) Et la randonnée continue avec les cyclos de « Comines 59 ». La mention sur le maillot rappelle que la frontière donne un Comines France et un Comines Belgique, séparés ou reliés par la Lys.



25) Un bidon à qui m’indique le nom de ce village (Petit Fayt ?) typique du paysage de l’Avesnois. Après les champs ouverts nous voilà dans le bocage, avec ses prairies clôturées par des haies.

26) Paysage de pleine campagne, avec de doux vallonnements jusqu’à l’arrivée qui nécessitera une deuxième partie à ce reportage.


      On se quitte, mais ce n'est pas fini...


27) On se quitte, provisoirement, ici avec la compagnie de Philippe et Jérôme, les Audax de Tournai. Le premier c’est le beau père et le second c’est le beau fils. Ils sont inséparables… à vélo.



Lille-Val Joly c’est donc une belle épreuve et une grande organisation. Personne ne regretterait d’être venu sur les terres d’au bout du Nord.


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