01) Programmé le mardi, veille de la course, la Flèche Andennaise est rebaptisée Farniente Classic, du nom de l’un des sponsors du Challenge des Montagnardes initié par la FFBC.

Président de l’Association des Cyclos d’Andenne et président de la dite FFBC, Jean Claude Duchâteau a pris son panneau de signaleur pour organiser le parking. Et accueillir tout le monde.

02) Un accueil dans le complexe sportif de Seilles, commune de l’entité d’Andenne.

Avec les commodités d’une grande organisation : parking, vestiaire, douche.

Sans oublier le fléchage d’approche.

04) Les deux plus longues distances sont reprises comme Brevet à Dénivelée (BAD) et se retrouvent dans le Challenge des Montagnardes.


Inscription par scannage du code barre des licences. Les non-affiliés passent à la table d’à-côté.

05) Parmi les quelques 500 participants de ce jour en semaine, de dynamiques représentants des Guidons Courtois.

Avec, au centre, Paolo Mesquita, qui entretient avec talent un blog, textes et photos, sur ses vigoureuses pédalées.

http://monblog.dhblogs.be/

06) Il est 8h30 quand le départ est pris par cette charmante et vigoureuse représentante des Cyclos La Redoute d’Aywaille, toujours amateurs des Brevets à Dénivelée.

07) Passage sous le portique, mis à disposition par la Fédération à tout club ambitieux qui en fait la demande.

08) L’aventure commence à partir d’Andenne, et du rond-point symbolique.

Andenne est dite Cité des Ours avec son carnaval du Laetare qui s’appuie sur la légende d’un Charles Martel qui, à 9 ans, aurait tué de ses propres mains l’ours terrorisant le quartier.

09) Les petites flèches de l’Association des Cyclos Andennais reprennent, mais en les accommodant en fonction du choix de distances, le final de la Flèche Wallonne organisée par l’ASO pour les pros.

10) Les cyclos, y compris celui-ci des Bons Villers, suivent les flèches (toutes wallonnes !) du jour.

11) Avec un décor matinal brumeux que les pros n’auront pas le temps d’apprécier comme les cyclos.

12) Après Andenne, la côte de Peu d’Eau (2,7km à 3,9%) c’est peu de le dire.

Il fait sec et ensoleillé, avec une température un peu fraîche.

13) Dans le Peu d’Eau, la file des cyclos (déjà morts de soif ?) s’allonge.

14) Puis les pédaleurs contournent le château d’Haltinne.

L’occasion de remarquer que les constructions en Ardennes sont en pierres.

15) Et les routes avec un relief ardu.

C’est (re-)parti vers la Côte de Haut-Bois pour ceux du 145 km.

16) Après les Grottes de Goyet, le village de Thon signalé comme l’un des plus beaux de Wallonie.

Le relief qui surplombe n'est pas mal non plus.

17) Au-delà du village, la côte vaut le détour.

18) Du bonheur pour les cyclos de Tubize qui en ont déjà vu bien d’autres.

19) La boucle ramène à Andenne que l’on quitte, brutalement, pour escalader la côte de Bohisseau

(1,3km à 7,6%).

20) Puis, dans un terrible enchaînement à 170m d'altitude, la montée reprend vers le Fond de Bousalle.

21) Pour arriver au sommet de la Flèche Wallonne à quelques 230m d’altitude, soit une dénivellation de 150m par rapport à la Meuse.

22) Sur la hauteur se tient le ravitaillement, offert par Match, de l’Association des Cyclos d’Andenne.

23) A boire et à manger comme dans tout bon brevet qui se respecte.

24) L’occasion de discuter avec le Président Fédéral qui est aussi le président du club organisateur.

25) La côte d’Ahin (2,3 km à 6,5%) oblige à un détour pentu, souvent décisif, alors que Huy est proche.

26) Ce qui explique que les coureurs viennent en reconnaissance dans les parages.

D’abord avec l’équipe Sky qui nous tombe sur le râble

27) Les cyclos laissent filer les coureurs qui, à la veille de la course, se contentent de tourner les jambes.

28) Mais il y a ceux qui s’y croient car ils viennent de doubler ( ?) du beau monde.

29) Rien moins que 4 gaillards de l’équipe Garmin qui savent naviguer.

30) En descente, l’équipe de la Française des Jeux.

Juste à l’endroit où la boucle finale de 30 km, avec la côte d’Ereffe, revient du côté de Marchin.

31) De l’aveu même du FdJ de gauche, ce ne leur fut pas facile de nous rattraper !

32) Plongée finale vers Huy, les cyclos se contentant, ce jour, d’une ascension du Mur de Huy.

Faudrait être un vrai « Iron BIG 25 », pour tenter de le gravir 25 fois le même jour.

Le 2 Mai ?

33) Une nouvelle fois la (modeste) flèche des Andennais dans la Farniente Classic est parallèle à celle de la Flèche Wallonne.

Avec le Mur de Huy comme indication commune.

34) Les Basques de l’Euskatel sont aussi en reconnaissance avec Igor Anton qui tentera le coup, dans le peloton à cet endroit, le lendemain.

35) Il avait de bonnes raisons de forcer l’allure car les filles de l’équipe Fassa Bortolo étaient arrivées "pile", en reconnaissance de leur Flèche Wallonne d’attente.

36) Après le côté pile, le côté face. Comme dit Ribéry :

« On ne leur demande pas leur carte d’identité ».

37) Dans le Mur, confidences du cyclo de Vedrin :

« Avant je faisais le mur, chapelle par chapelle, sans problèmes … »

38) S’inclinant devant la fougue de la jeunesse, le cyclo laisse passer (ouf !) l’équipe BMC, au complet.

39) Pour qui connaît la suite, ce gros plan se veut prémonitoire.

Il y a de la confiance dans l’air.

40) Le cyclo, à droite, s’en tire bien.

Se faire larguer par le champion du Monde, Cadel Evans, n'est pas déhonorant.

Le lendemain, aucun autre … ne fera mieux que lui.

41) Hommage au cyclo anonyme, venu reconnaître la route des coureurs et faire un beau parcours cyclotouriste.

42) Et si le secret de la réussite de Cadel Evans était dans son alimentation?

Le voilà, sur la route ramenant les cyclos à Andenne … via l’entreprise Farniente Lasagnes !

43) Avec une dégustation de lasagne Farniente offerte à chaque participant.

44) Au soir de la course et lendemain du brevet, c’est le Champion du Monde, Cadel Evans (BMC) qui déborde, in extrémis, Joaquim Rodriguez (Euskatel) et Alberto Contador (Astana) !

Forza!

45) D’où ce podium surréaliste, visible sur la RTBF.

Tout le monde est content, même les championnes.