36) Les Sources Top Bronnen ont mis à disposition leur espace et quelques unes de leurs eaux pour le premier ravitaillement des cyclos.

37) La mise en place du dit ravitaillement relève du déploiement de force : distribution de galettes et pain d’épices Méli, bananes Chiquita, quartiers d’orange, …

38) Mais aussi mise à disposition de toilettes mobiles et des indispensables … poubelles.

Rien ne se perd, et rien ne doit traîner !

39) Sauf certains cyclos qui prennent leur temps pour récupérer et reformer les groupes.

40) Pour le Plein Cadre Hérinnes c’est le moment de repartir sur la 2e étape conduisant vers le Beau Site que l’organisateur appelle Les Hauts.

Via Flobecq/Vloesberg.

41) Joli méli vélo à la sortie du ravito car il ne faut pas se tromper :

ceux du 141 reviendront une 2e fois ici avant de prendre le « retour » dont se contentent déjà ceux du 71 km.

42) Cette aimable longue montée de Fayte donne à penser, en français, que ce n’est pas la « fête » pour tout le monde.

43) Mais au « faîte » de la colline, il y en a qui se sentent pousser des ailes.

44) « En fait », cela se passe bien pour tout le monde.

Y compris pour les « Davitamon » de Nazareth qui profitent de leur année sabbatique 2010 … pour rouler.

45) Le « fait » est que le leader des Elbeko, qui disait avoir loupé le départ de son groupe des Puitrijders, roule … en galante compagnie.

46) Avec madame, s’il vous plaît, qui dicte l’alluredu Directeur du Cycling Tour, Christophe Impens.

47) Entre Ellezelles et Frasnes, cette côte forestière qu’on ne dénomme jamais pareil. Pour les uns c’est le bois d’Antoing ou de Leuze (2 communes éloignées de là). Pour l’organisateur c’est le Petit Hameau. Sans doute faut-il dire « Séménil », du nom du petit hameau !

48) Toujours est-il que la montée, non violente, est totalement en sous bois.

49) Montée que les uns abordent en file indienne, roue dans roue.

50) Et que d’autres, tel un Aiglon à deux faces, parviennent à franchir en solitaire.

Ce qui est un plaisir rare dans la foule du jour.

51) Plaisirs en cascade car, Séménil à peine franchi, voilà que les Hauts sont annoncés à 6,7km.

52) Il existe 6 montées pour atteindre le sommet du Beau Site (dont la version pavée) appelé aussi Les Hauts.

Cette montée-ci est celle du Grinquier … oubliée dans le programme des 16 côtes du 141 km.

53) Allez savoir si c’est le tracteur qui oblige les cyclos à maintenir le tempo …

54) … ou si ce ne sont pas les cyclos qui poussent la machine agricole!

55) Pour tous, le sommet sera donc le bienvenu.

56) Sur les Hauts, après le pavé du Beau Site, une déception : ce poste de ravitaillement est mal disposé avec deux couloirs étroits.

Longue file d’attente et mauvaise humeur (sic !) de la chef des biscuits.

57) L’humeur des cyclos de Lys est joyeuse mais ils préfèreront reprendre les vélos et laisser la place :

« Il y a un autre ravitaillement, à Brakel, dans 20 km. »

58) Quand le moment est venu de passer à table, c’est l’aisance.

59) Manger puis boire. Avec de l’Isostar, la boisson énergisante du Cycling Tour.

60) Pour supporter le retour de la chaleur, un peu de rab ne fera pas de tort.

61) Et pour ceux qui en redemandent encore, c’est libre service.

62) On repart rassasiés pour la prochaine étape.

63) La traversée de la route très fréquentée Ronse/Renaix-Ellezelles, au lieu dit Moulin du Cat Sauvage, donne une démonstration du savoir faire des signaleurs.

Sachant que la randonnée n’est pas une course, ni même une cyclosportive, les vélos ne sont pas prioritaires.

64) Injonction, avec le panneau officiel, est donc faite aux cyclos de marquer l’arrêt et de patienter.

65) Pendant ce temps-là … c’est aux autos de passer.

66) Jusqu’au moment où les signaleurs estiment devoir inverser la priorité.

67) C’est donc, maintenant, sous la double protection des signaleurs, aux cyclos de passer.

CQFD.

Ceci à la bonne attention des forces de police de la zone locale qui a trouvé le moyen (et le temps) de verbaliser : au moins trois procès verbaux.

68) Le tracé de la Van Petegem a la particularité d’un croisement de quelques kilomètres, sur la route La Houppe-Maarkedal.

Ici ceux qui ont choisi le 108 km…

69) Et là ceux qui, comme le groupe dunkerquois de Coudekerque-Branche, roulent le 141 km.

70) Ce qui donne lieu à ce croisement, chacun filant vers sa destinée.