01) En 2010 les 12 étapes du challenge national, organisé par Golazo Sports avec le concours de clubs locaux prendront donc, comme la Banque de la Poste (Bank van De Post), une nouvelle longueur d’avance.

Nous étions 3400 sur la première étape qui emprunte des tronçons du Het Nieuwsblad (ex-Het Volk) de Gand à Gand.

Sous un ciel gris au départ puis un soleil printanier à l’arrivée.

02) Le succès des étapes du Cycling Tour s’explique par une organisation sans failles et de type « spectaculaire ».

Ainsi, entre autres, la profusion de banderoles et le portique sur la ligne d’arrivée et des moyens de communication professionnels.

03) Tout cela est hors de portée pour un club cyclo ordinaire, même ambitieux.

Or les cyclos aiment se sentir dans l’ambiance d’un grand événement cyclotouriste avec une foule de participants.

Ceci sans chronométrage, donc sans classement.

04) A cela s’ajoute la perspective d’un parcours attrayant voire sportif.

D’où deux bergs et deux pavés sur le 110 km, ou alors 6 bergs et 6 pavés sur le 150 km du Omloop Passage Fitness.

05) Vouées au succès, les organisations ont besoin d’installation sophistiquées pour le départ et arrivée.

Le Omloop Gantois utilise l’espace sportif Blaarmeersen où se situe le vélodrome couvert Eddy Merckx.

06) La piste ce sera pour une autre fois !

Ce jour c’est le parterre central qui est utilisé pour les formalités d’inscription :

de 8 à 12€, selon les distances, plus la caution de 5€ pour la plaque de cadre remboursable à l’arrivée.

07) Pour ne pas s’installer au lieu de partir rouler, les inscriptions du jour se font sans s’asseoir.

08) Il est avantageux de s’inscrire à l’avance. Et l’internet rend la chose très pratique.

A Gand il y avait 1343 pré-inscrits.

Ce qui laissait prévoir une participation du double ou du triple en fonction du temps.

09) Il suffit d’indiquer son numéro d’ordre pour retirer les documents comme le parcours, la plaque de cadre et la carte de contrôle.

10) Du club d’Hollain, David Mallet se félicitait … de travailler à la Poste.

L’entreprise s’impliquant dans le Cycling Tour, il sera remboursé d’une partie des frais par le comité d’entreprise.

Reste à lui de trouver la force de pédaler.

11) Parmi les assidus du Cycling Tour, les « Elbeko ».

Elbeko est le nom de l’heureux sponsor des « Puiterijders.be », de Berlare en Flandre orientale, au sein duquel milite Christophe Impens, recordman belge du 1500m et … directeur du Cycling Tour.

12) On a beau être costauds comme des Elbeko, pas de mystère :

jamais égal aux stars … sans Isostar.

Dès le départ !

13) Dans les coulisses de l’exploit, on croise l’équipe « Davitamon » de Nazareth.

Pour rappel, le club organisateur de la Davitamon s’offre une année sabbatique en 2010.

D’où le temps pour rouler.

14) L’organisation inclut une garde des vélos.

Avec un jeu de tickets comme pour une consigne.

15) Les départs se font librement de 7h30 à 9h30 pour le 150.

Jusqu’à 11h pour le 110 et 12h pour le 60 km.

16) Tout serait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes !

Et pourtant le Crazy Wheels Philippe fait la gueule …

17) Du jeu dans le pédalier !

Or la voiture Mavic, prête aux dépannages ordinaires, n’est pas outillée pour.

18) A 8h de nombreux groupes sont déjà sortis du Blaarmeersen.

Passage Fitness First est en route.

19) Sortir de Gand est inévitablement monotone. Les choses s’arrangent du côté de Eke, après Nazareth.

20) Le rond point permet à Jocelyn Dubus de mettre en évidence les nouvelles couleurs orange de l’équipe Roubaix-Lille-Métropole.

Couleurs reprises par les cyclosportifs du Vélo Club de Roubaix.

21) Puis, pour ceux lancés dans le 110 ou 150 km, c’est la campagne.

22) Direction plein sud vers les Ardennes Flamandes.

Jusque près d’Audenarde pour le 110 et jusqu’au Bois de la Houppe (Pottelberg) pour le 150 km.

23) Les groupes sont d’autant plus compacts que les feux rouges ont rassemblé les vélos.

24) De plus le vent, contraire à l’aller, incite à rester dans les roues.

25) Pas l’occasion de s’ennuyer (sauf dans la longue ligne après Zottegem sur bas-côtés en mauvais état ?) à la faveur de bonnes petites routes avec de nombreux virages.

26) Le souci de rester en groupe club mais aussi de se protéger du vent venant du sud.

27) Et la surprise de ce petit pavé montant, non répertorié, du côté de Baaigem.

28) D’où un sentier entre talus envahi par les pédaleurs cahotant.

29) Le décor du bord de route est loin d’être banal.

Aux cyclos comme au moulin ... il ne manque que les ailes.

Mais ils ont le vent dans le dos!

30) Après le pavé, retour au tarmac d’une région riche en couleur.

Sur la Rodeland Route.

31) Ce qui fut monté laborieusement se descend aisément.

Avec le moulin désormais dans le dos.

32) Et puis ce passage à niveau en creux.

Encore moins de niveau que les autres!

33) Passage tout en souplesse pour les deux rescapés du Crazy Wheels qui s’en donnent à cœur joie.

34) Sur la place de Scheldewindeke, entité d’Oosterzele, le ravitaillement est installé.

35) Pour profiter de l’abondance il faut montrer patte blanche.

C’est la moindre des choses.