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VTT FAUMONT CHICON BIKE (1e Partie/2) SUCCES STORY 10

Au moment de la Raspoutitza

le Dimanche matin 17 Janvier 2010

Si tout le monde sait ce que sont les chicons promis à chacun des 892 participants (Vtt, Route et marche) inscrits à Faumont, nombreux sont ceux qui y ont expérimenté le phénomène sibérien de la Raspoutitza.

01) Le chicon (celui de Faumont en tous cas) est gros comme cela.

Les sachets distribués sont de la marque « Perles du Nord » distribuée par une société d’Arras.

Pour rappel le chicon, cher aux Nordistes qui produisent l’essentiel de la consommation française, c’est (ailleurs en France) de l’endive.



02) Ce dimanche il a plu jusqu’à 7h du matin.

Les plus matinaux sont donc les plus courageux (dont Cyclos59).

Mais avec la récompense d’un dimanche complètement ensoleillé pour les pèlerins qui n’ont pas été arrêtés.

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03) Le président du Cyclo Club Faumont surveille les opérations d’inscription.

Sa récompense c’est 892 inscrits (417 Bikers, 174 Routiers et 301 Marcheurs) après les efforts de promotion.



04) Affluence donc à la table d’inscription des Bikers qui auront le choix entre 15/25/35 et 45 km.

05) Une bonne marche de 6 ou 11 km pour ceux qui participent à l’animation villageoise.

Faumont est situé, dans le Nord, dans la campagne entre Orchies et Mons en Pévèle.



06) A Faumont on se fait un plaisir d’accueillir Christian Théron, nouvel élu à la Ligue Nord-Pas de Calais FFCT qui est chargé de la communication.

      Bienvenue chez les Chicons

07) Les Ragondins de Péronne (Somme) ont trouvé la bonne adresse.

Et ils vont apprécié le terrain … humide à souhait.



08) L’humidité du terrain ne fait pas peur non plus aux Bikers de Sallaumines (62).

09) Les parcours, sans grande difficultés techniques, seront appréciés par des bikers qui ont fait le « break » au moment des fêtes et qui ont hésité à reprendre sous le froid de la semaine précédente.


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10) L’invitation au retour est magistrale :

pour 2,5€ (si licenciés) il y a promesse d’une boisson, d’une soupe, d’un sandwich et un sachet de chicons.

Le tout fait main ou maison.

11) Dans ces conditions nul, même le plus radin et le moins expérimenté, n’hésite à s’inscrire.



12) N’empêche que partir c’est souffrir un peu.

Vous l’allez voir d’ici peu.

      Donc la Raspoutitza

13) La « Raspoutitza » des Sibériens n’est rien d’autre que la gadoue du Loir et Cher et la « bédoule » des Ch’tis.

Elle s’explique par un dégel en surface survenant alors que le sous-sol est encore dur sinon gelé.

La fonte de la neige et la pluie de la veille a rendu la terre très meuble.


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14) Pour les Bikers c’est « sauve qui peut » dans un champ mouvant.

A pieds, tout le monde.

Même Aldo dont le vélo pèse dix kilos ... de plus!

15) Le vélo dans le dos pour qui a les épaules trop larges.



16) A bout de bras la machine de torture en ce milieu hostile.

17) Faute de pouvoir se soulever, le biker rehausse le vélo.



18) Tentative, vaine, de trouver un faux-fuyant en cherchant une autre ligne que celle tracée.

19) La semaine dernière on était mou tellement c’était dur.

Cette semaine on est dans le dur tellement c’est mou.



20) Pas de quoi se démoraliser cependant :

tout va bien par place.

      Se tirer d’affaire

21) Une démission, dès le 2e km, pour le biker d’Attiches ?

En effet mais c’est à la cause de l’éclatement du pneu arrière.



22) Retour sur le tarmac avec l’impression que le vélo a double de poids.

Que faire de la bonne terre que l’on emporte avec soi ?

23) Puis à la faveur du chemin qui suit, en direction de Flines les Râches, cela s’arrange un peu.



24) Certes le sol est encore un peu meuble.

25) Mais le soleil inonde de lumière les pédaleurs.



26) Chacun laisse la trace de son passage dans une campagne qui n’attendait pas tant de vélos.

27) Lesquels forment un cortège comme les galériens en galère.


      Emotions fortes


28) Ne surtout pas croire qu’on est déjà tiré d’affaire.

Le passage a quelque chose d’improbable.

29) On vous disait qu’à cause du sol dur en profondeur, l’eau reste à la surface ?

Le jeune biker aussi, heureusement.



30) Au coin de la rue :

suggestion de dépannage avec un riverain qui n’avait plus connu autant d’animation depuis que sa maison ne fait plus office d’Estaminet.

31) Un lieu facile à repérer puisque c’est juste avant l’entrée du Bois dit de l’Aumône.



32) Lequel Aumône n’est pas totalement un cadeau.

Un site remarquable certes, mais à condition d’en franchir les obstacles.

33) Ne pas avoir peur du loup ?

Mais ce contre-jour n’annonce rien de bon !




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