31) Quoiqu’on en dise, et contrairement aux annonces météos, le Mont Rouge (au fond) ne s’est pas transformé en Mont Blanc ce samedi 09 Janvier.

Le Mont Noir, plus à gauche, non plus !

32) Mais, comme en 1917, il ne fait pas chaud dans les espaces dégagés.

A cause du vent du nord.

Alors comment ne pas penser à ceux de 14-18 qui gelaient dans les tranchées ?

33) Pas facile de reconnaître « Kiki » emmitouflée dans sa burka-biker de Chti-Connection et bardée de son « Camel-Back » (détail d’importance !).

Pour savoir si Kiki est brune ou blonde, attendez la fin.

34) Rien de plus imperméable qu’un plastic imperméable.

De l’extérieur comme de l’intérieur.

35) Ne pas louper le sentier qui fait prendre à droite au-delà du cimetière militaire.

36) On se croirait sur un nouveau chemin très roulant au milieu de la campagne gelée...

37) Mais signal d’un « Gevaar », autrement dit « Danger », placé par l’organisation des Kodo’s Kemmel.

38) En fait on n’a pas vu le danger car une descente n’est plus aussi scabreuse quand le sol est bien ferme.

Et quand il freine … avant ( !), un biker averti en vaut deux.

39) L’astuce c’est de ne pas prendre le risque de rompre la glace.

40) Et de rouler sur le bas côté herbeux durci par le gel.

En période boueuse, comme dans la randonnée d’Erlinghem, c’était tout le monde à pieds.

41) Juste avant Dranouter voilà le 1er, 2e ou 3e ravitaillement (« Bevoorrading ») en fonction des distances parcourues.

Accueil chaleureux, à moins de 10 km de l’arrivée, même s'il n'y a pas foule.

42) Belle originalité que ce lard grillé qui réchauffe les corps de biker.

Tandis que les « chauffeurs » « pidulent » dans le froid.

43) Plus chanceux ( ?) mais aussi chaleureux, les préposées au ravitaillement classique qu’on peut agrémenter d’une soupe chaude et/ou d’un vin chaud.

Merci pour tout !

44) Vérification du parcours par acquis de conscience : le plus dur est fait.

Mais …

45) Devant l’église de Dranouter, nouvelle évocation des sacrifices de la guerre 40-45, à gauche, et 14-18, à droite.

Cette fois en hommage à ceux du village qui sont morts … mais pas forcément dans les parages.

46) La route de Dranouter conduit directement à Kemmel mais via Monteberg, en croisant le parcours de l’aller.

47) La pie du panneau annonçait un restaurant qui donne sur une vue bucolique de Nieuwkerke, même en hiver.

48) Au sommet de Monteberg, voilà le fameux vignoble avec les ceps de vignes en léthargie.

49) Sur le haut de Monteberg l’opportunité est donnée, pour qui tourne à gauche, d’escalader le redoutable pavé du Kemmelberg.

Hardi Biker, après le "splitsing" !

50) L’ardente pédaleuse, qui suit, prend la même direction.

Sans trop se soucier des pourcentages.

51) Puis voilà qu’elle prend le soin le lire le panneau des organisateurs « MET Kemmel-berg ».

Donc « AVEC … le Mont Kemmel» !

52) Il n’en fallait pas plus pour que le cerveau commande aux jambes … d’arrêter.

Et de signifier qu’il est temps d'opter.

53) Fallait en effet voir que le panneau, droit devant, proposait de gagner Kemmel « ZONDER Kemmel-berg ».

Donc « SANS » les horreurs pavées de cette légendaire ascension !

Il suffit de descendre.

54) N’empêche que certains (heureusement) se font un malin plaisir de choisir la difficulté.

55) Quitte à devoir s’employer, en courbant l’échine.

56) Un vrai baroud d’honneur. Et plein de bonheur sportif.

57) Ceux-là, voyant la photo, diront le soir à la veillée :

« Ce 09 Janvier 2010, malgré l’hiver, j’ai atteint le sommet du Kemmelberg. »

58) Pour Kiki, chevelure au vent, il n’en fut rien : « Toute trempée, j’ai préféré rentrer au plus vite avec seulement 25 km ».

Explication : le gel ayant fait éclater le tuyau de son camelback, la réserve de boisson s’est déversée sur le dos de la pauvre Kiki !

Pas de quoi rire : « Leffe toi et roule », comme on dit dans la Chti Connection !