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DUNKERQUE MENTON EN DIAGONALE DE FRANCE

L’aventure illustrée par les trois « aventuriers » : Philippe Delzenne (Tournai), Christian Théron (Orchies) et Jean Marie Laponche (Essars).

du 20 au 24 mai 2004

Mon site perso s’ouvre aux « amis » dont les « aventures cyclo » témoignent de la variété des pratiques cyclotouristes. Alors à vos récits et photos pour témoigner.

« Aventure de père de famille », la Diagonale de France (au nombre de 9 pour l’Hexagone) est un grand moment de cyclotourisme pur et dur. Pour adeptes de longues distances et capables d’autonomie. Il s’agit, sur Dunkerque-Menton (ou l’inverse) de parcourir 1200 km en moins de 100h. Sur un parcours tracé librement et soumis à homologation, via Marc Hehn, de la FFCT.

Ce reportage est proposé par Philippe Delzenne (Audax Tournai) qui a pris les photos et inspiré les commentaires au nom de ses deux compagnons : Christian Théron (CC Orchies) et Jean Marie Laponche (AS Essars). Tous trois sont « randonneurs routinés », dotés d’une certaine « rapidité ». La météo fut favorable et tout s’est bien passé pour nos Diagonalistes.


      Dunkerque – Montmort (Marne) : Jeudi 20 mai.


01) Le départ (comme l’arrivée) se fait du commissariat de la ville. Ici Dunkerque, à 4h du matin, avec armes et bagages car le Diagonaliste renonce à l’escorte automobile. Le trio en partance va boucler la première étape (350 bornes) jusqu’à Montmort à belle allure. Par comparaison, pour moi l’étape se terminait à Château Thierry, soit 40 km plus tôt ! Photo, et encouragements, d’Attilio Lana.

02) Le « réseau » des Diagonalistes est tel que les randonneurs peuvent avoir la surprise d’une rencontre de confrères les attendant pour un petit accompagnement. C’est le Service d’Accompagnement Routier. Avec, dans la fonction de « Sariste », Freddy Maerten qui fait la photo du trio à Sains en Gohelle. Reconnaître de gauche à droite : Jean Marie, Philippe et Christian.



03) A Arras, c’est Francis Swiderek qui officie comme Sariste. Lui est responsable de la revue de l’Amicale des Diagonalistes de France. Francis pose avant de faire des photos qu’on retrouve sur le site des Diagonales de France (rubrique vie de l’Amicale, puis photos).

      Montmort – Bourg en Bresse : Vendredi 21 mai.

04) Tout se passe bien. Sauf ce petit pépin technique d’une crevaison au matin du 2e jour. Autre ennui bénin plus tard, quand Philippe perd sa lampe avant sur bris de l’attache. Plus préoccupante, l’erreur de transcription d’une partie du parcours : un « oubli » qui oblige à rouler plus longtemps que prévu pour joindre Bourg en Bresse. Mais tout va bien. Même le vent est favorable.



05) A 22h l’équipe se retrouve, les pieds sous la table, au restaurant à Bourg en Bresse et déjà à mi-parcours. C’est Jean Marie qui s’occupe de réserver les hôtels. Avec restaurant chaque soir, en tenue décontractée, après la douche réparatrice. Personne ne pédale sans effort.

06) Les Diagonalistes « diagonalisent » dans un petit monde qui est le leur. Il est fréquent que le grand public ( ?) s’intéresse à leur aventure. Ce qui arrive ici avec un « cyclo italien du dimanche » qui demande à voir le parcours.



07) A l’hôtel, (comme à la maison ?), on a ses petites manies. Voyez ici le « bordel » de la chambre de Ph. (il demande l’anonymat). En fait le souci c’est comment emporter le maximum de choses utiles… alors qu’on dispose d’un minimum de place. Philippe avait le vélo le plus chargé !

08) Chambre voisine, chez Jean Marie et Christian on est plus ordonné. Jean Marie se contente de la sacoche arrière tandis que Christian a opté pour le sac à dos. Les circonstances montreront que les vêtements pluie étaient inutiles, mais il fallait prévoir. En revanche le tube de Cetvalon doit rester à portée de main.


      Bourg en Bresse – Mallemoisson (Digne) : Samedi 22 mai


09) Jusque là le relief était très doux. Arrive donc la montagne et une spectaculaire traversée de la Drôme. On fête l’évènement avec une pose au col de Banchet (530m), au delà de Bourgouin-Jallieu. Il est 10h30.

10) Dans le contournement de Grenoble, c’est un Grenoblois fameux qui déboule pour jouer son rôle de Sariste : Jean Philippe Battu. Randonneur impénitent, le cyclo est aussi un photographe insatiable et un webmaster de référence.



11) Il accompagne la joyeuse troupe et partage le temps d’arrêt du midi : pique-nique à Saint Marcellin. Si Jean Philippe a sorti les vivres du sac, le trio a dévalisé une boulangerie, une boucherie et une épicerie. Sandwich au jambon et crème caramel au menu !

12) Après Pont en Royan, les Diagonalistes vont traverser les splendeurs de la Drôme, via le plateau du Vercors. Route des Grands Goulets, en corniche. Le photographe s’en donne à cœur joie. Une traversée de la France, même furtive, c’est forcément touristique.



13) Et Jean Philippe Battu accompagne les « Nordistes » sur des terres qu’il ne se lasse pas de redécouvrir. Le groupe fonce vers le col du Rousset (1254m) pour plonger sur Die. Plongée perturbée par l’envol des affaires de Philippe, sorties de la mallette mal fermée.

14) Après Die, traversée du site insolite des Claps. Il est 17h45. Journée particulièrement pittoresque. Mais toujours sans problème pour les Randonneurs qui progressent régulièrement. La moyenne du jour tombe cependant à 24km/h.



15) Les « cabris » sont venus à bout du col de Cabre (1180m) qui se cabrait devant eux. Ce cliché montre l’équipement bagages : Mallette sur porte-bagage, plus sac de guidon, pour Philippe et sacoche arrière pour Jean Marie.

16) Ils avaient prévu de loger à Serres, bourgade avant Sisteron, mais il n’y a pas de place à l’hôtel. Christian suggère de faire appel à des amis qu’il connaît à Mallemoisson, à proximité de Digne. Ainsi la dernière étape sera plus courte.


      Mallemoisson (Digne) – Menton : Dimanche 23 Mai.


17) C’est grasse matinée pour les Diagonalistes qui ne quittent les amis que sur le coup de 7h30. Il fait superbe et le but est en vue. L’équipe atteindra Menton en début de soirée. Donc avec une quinzaine d’heures sur le délai (lundi 08h). Tout va bien même si Christian avoue une certaine fatigue et si Jean Marie se plaint d’une cheville très douloureuse.

18) L’allure sera moins soutenue (22,5 km/h) et les arrêts se succèdent en fonction des impératifs. Le Diagonaliste collecte des « tampons » sur sa carte de route tous les 80 km environ. Ici c’est le « pointoche » à Saint André des Alpes.



19) Un arrêt mis à profit pour garder un souvenir de la beauté des lieux. Superbe vue sur le Verdon, en direction de Annot, juste après le col des Robines (988m). Sur la N202.

20) Et le randonneur au long cours de se laisser gagner par la mélancolie : paissent les brebis tandis que bêlent les cyclos. Mais il leur faut passer le col de Toutes Aures. A toute vitesse ?



21) Victoire : le col, 1120 m, est franchi. Désormais la route bascule pour rejoindre la vallée du Var. Un Var qui fait descendre jusque Nice. Donc à proximité de Menton.

22) Les Alpes du sud ne déçoivent pas les pédaleurs. Vue sur les restes d’un anticlinal à proximité d’Entrevaux.



23) Puis pique-nique du midi à Entrevaux. On recherche un coin à l’ombre. Le plus dur est fait. Du moins à vélo, car attendez la fin.

24) Vue sur la ville d’Entrevaux qui est traversée par le Var. Lequel est longé par la N202, descendante vers Nice.



25) L’option des Diagonalistes est d’éviter de traverser Nice et ses encombrements. Mais c’est au prix d’une fameuse escalade qui conduit à La Trinité, sur les hauteurs de l’arrière pays niçois.

26) Et puis, surprise du côté de la Turbie, ces hauteurs donnent une vue plongeante sur Monaco. Un Monaco qu’il vaut mieux ne pas traverser : c’est le jour du Grand Prix ! L’afflux de yachts en atteste.



27) Après la plongée finale… c’est le Commissariat de Police de Menton qui accueille les trois Diagonalistes. Avec le cachet sur le carnet qui permettra l’homologation. A charge cependant de fournir aussi un compte-rendu de la Diagonale.

      Quand c’est seulement presque fini. Lundi 24 Mai

28) Le problème d’une Diagonale c’est qu’il faut revenir au point de départ. L’option de notre trio fut de regagner Nice, à vélo, pour prendre un TGV ramenant à Lille. Donc emballage des vélos et attente en gare.



29) Plan vigi-pirate oblige, il est interdit de déposer des bagages à l’emplacement bagages ! Alors on place les vélos sur les sièges. Et l’on voyage debout si le compartiment est complet ! Merci les pirates !

30) Dans ces conditions on est bien aise de retrouver Lille et les gens du Nord. D’ailleurs, il ne faut pas rêver, il y a aussi le boulot qui attend nos trois baroudeurs.




Formidable reportage, non ? Bravo Philippe, Christian et Jean Marie qui sont, ici, servis par eux-mêmes. Le site devient le site de tous les pratiquants.


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