40) Près du sommet, nous avions aperçu Héléne, la plus sportive des dames militant sous le maillot des Crazy Wheels repreneurs de la randonnée des Tower Bikers.

Elle passe le cap du versant ouest avec brio. Avant de plonger, aussi souvent qu’il le faut, pour remonter chaque versant.

41) Loin derrière elle, arrivent ceux qui en sont à la deuxième montée, versant sud cette fois.

42) En maints endroits la piste est bien large et propre.

Mais pentue.

43) L’entrée, ou le retour, dans le sous bois fait que l’on s’attend au pire car le parcours est souvent piégeux.

44) Le plus étonnant c’est parfois, tout simplement, l’extrême beauté du lieu.

Particulièrement avec les couleurs de l’automne.

45) Couleurs qui sont aussi un peu celles des Cycles Clément, portées ici par Pascal Clément. Après une carrière sur route, Pascal s’était lancé avec bonheur dans les premières compétitions de vtt.

Alors pour le suivre faut s’accrocher.

46) Autre espace coloré au milieu d’une zone dégagée où la nature reprend ses droits.

47) Un peu de bleu, avec le passage de l’Audax Tournai Guy Delvaeye qui s’attend à retrouver la « berdouille ».

48) Comme dans la jungle équatoriale, les sols restent très trempés après une semaine très humide.

Ne manquent que la chaleur et les moustiques!

49) Armé de son parachute doré ( ?), le biker n’hésite à se lancer en bas du talus.

50) Au milieu des fougères, il faudrait presque une machette pour se frayer un chemin.

51) Et puis soudain, mais sans surprise, un obstacle surgit sans crier gare.

52) Les intrépides tentent le tout pour le tout.

Avant de se retrouver debout, sinon plein de boue, à pieds.

53) L’inévitable dérapage ponctue l’effort de ceux qui avaient pourtant un bon élan.

54) On tente de limiter les dégâts, en s’appuyant sur les bas côtés.

55) Avouez que vous l’attendiez : la voilà la chute du biker.

Même pas sûr qu’il l’ait fait exprès !

56) Une halte improvisée permet de retrouver, au centre, Stéphane Colbrand qui cyclo jusqu’à la vingtaine d’année avant de s’orienter vers le moto-cross.

Le voilà qui revient au vélo, avec ses copains de Velaines, via le vtt..

57) Dans les bois, entre les arbres debout et les arbres couchés.

C’est la vie et le sport !

58) N’est-elle pas belle la vie du sportif errant dans les bois ?

C’était la minute culturelle rappelant le cyclo-tourisme est autant l’affaire du biker que du routier.

59) Pourtant la vie est ainsi faite que, le plus souvent, il s’agit de remonter la pente.

60) On ne sait plus trop sur quel versant sauf que, cette fois, on arrive au sommet du sommet.

61) Sommet matérialisé par le Tea Room De Toren (la Tour !). Même les vieux routiers s’en souviennent.

62) La qualité d’une organisation se juge souvent aux postes de ravitaillement.

Ici l’implantation et les installations, au km 17, sont impeccables.

63) Faute d’assiette, même les Crazy ne seront jamais parfaits, la soupe chaude est servie dans les gobelets !

64) Pouah ! Dans des gobelets remplis par Martial et Freddy !

Mais, cré nom, que la soupe est bonne.

65) Et si vous faites encore le difficile, servez vous en fruits et biscuits :

la table est mise.

66) Pour un peu on resterait bien là.

Sauf qu’un deuxième ravitaillement, au km 27, attend les plus courageux.

67) Pour la balade père-fils le choix sera de regagner Amougies, sur le 25 km, après une nouvelle ascension du Mont, versant nord.

69) Le versant nord c’est le fief des cycles Jowan, « Your partner Bike Technology » pour se faire comprendre en « belge ».

70) Ce que l’on appelle foncer droit dans le décor !

71) Less Crazy Wheels ont trouvé un renfort de choix en la personne du webmaster du Vtt Brunehaut qui fait les photos à voir, d’ici peu, sur le site Crazy via Picasa.

72) Sur la place qui accueille les touristes arrivant pour le mont, la tentation est forte de reprendre la route.

Direction Vlaamse Ardennen Route ou, même, Eddy Merckx Route !

73) Photo un peu banale, sauf qu’elle illustre le retour des longues distances et qu’elle immortalise le maillot des « Tower Bikers ».

Lesquels, faute de bras, ont donc cédé leur organisation.

74) Les derniers kilomètres, via Russeignies, se font dans des espaces de pleines cultures.

Sur des chemins gardant la trace des pluies de la veille.

75) Les chemins de terre sont souvent des plus acrobatiques, même sur terrain plat.

76) Couleurs vives de bikers qui laissent derrière eux, les hauteurs des Ardennes Flamandes ponctuées au sud ouest par le Mont de l’Enclus.

77) Ultime péripétie d’un parcours qui n’en aura pas été avare, le « Bike Washing » est automatique, en rase campagne.

78) A part cela, mon dieu, que cette campagne est belle.

79) Voilà c’est fini.

Mieux qu’au début pour ceux qui craignaient le pire.