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RANDONNEE GRANDS CRUS BOURGOGNE (1e Partie/3) DIJON 09

Appellation joliment contrôlée

le Dimanche 13 Septembre 2009

La 24e Randonnée des Grands Crus de Bourgogne (RGCB) des Randonneurs Dijonnais fut à la hauteur des promesses des vendanges en cours. Une organisation (trop) traditionnelle type de la FFCT.

01) Nous cherchions un « Brevet de Vendanges » aussi voluptueux que les Vins et Champignons de Saumur (11 Octobre 2009) ou joyeux que le Rallye des Vignobles à Cosne sur Loire (même 11/10/09).

La perspective de rouler au milieu des vignes de crus prestigieux, pendant les vendanges, dans une organisation qui mobilisa jusque 2500 cyclos sur route, fit opter pour le superbe parcours des Grands Crus de Bourgogne des Randonneurs Dijonnais.



02) Le slogan de la ville est fort et amusant : « Dijon se bouge ».

Mais cela dépend de quelle manière. En l’occurrence, les amateurs de pétanque ont abandonné leur « Boulodrome » au profit des Randonneurs Dijonnais.

Bel espace d’accueil.

03) En ville de Dijon, les Velodi sont là pour promettre des jours de mobilité plus tranquilles.

Traverser la ville en voiture, avec de nombreux feux dont le rouge est interminable, n’est pas une sinécure.



04) Le taxi dans sa formule on ne peut plus écologique et sportive, du moins pour le pilote.

Pour rappel, Dijon est, ville de 150000 habitants, le chef lieu du département de la Côte d’Or et l’ancienne capitale du Duché de Bourgogne si prospère au XIV et XVe siècle.

D’où, en décor, la façade du Palais des Ducs.

05) Les préparatifs « vélo », au cœur de la ville, concernent le Vélotour qui va rassembler des milliers de participants invités, moyennant 10 euros et de généreuses subventions, à « découvrir votre ville comme vous ne l’avez jamais vue ».

Du « Cyclo Découvertes » ?

Oui, mais en dehors de la FFCT ....



06) Pour les cyclos routinés et vttétisés le programme dijonnais sera donc, ce même jour, la route des Grands Crus de Bourgogne : 45/95/125/150 km route ou 40/60 km vtt (au départ de Nuits Saint Georges).

Nous y voilà !

      Après le préambule

07) A proximité du Palais des Sports de Dijon, se trouve donc la salle du « Boulodrome » qui, après déménagement des « terres », accueille les cyclos de la RGCB.

Parmi eux, des cyclos d’Arlon (B), déjà prêts à partir à 7h30 …



08) 520 cyclos, sur les 1032 participants, se sont pré-inscrits.

Une pré-inscription obligatoire pour qui souhaitait réserver le plateau repas de midi à Echevronne, dernier et commun ravitaillement.

09) Le visiteur lointain, qui s’attendait à une organisation de grande ampleur, tombe des nues.

Une seule table d’inscription pour ceux du jour même, dans le vaste hall.



10) N’empêche que chacun s’applique à son travail d’écriture.

11) Puis passage à la caisse : 4€ pour les affiliés Fédération.

Ce qui est le cas pour le représentant du club de Saint Appolinaire (maillot vert), une bourgade faisant partie de l’agglomération Dijonnaise.



12) Le parcours est affiché : direction plein sud jusque Echevronne, via Nuits Saint Georges pour tous. Puis au-delà de Beaune pour le 125 et 150 km.

Indication du fléchage papier et pub pour le 18e Bol d’Air VTT des mêmes Randonneurs Dijonnais, le 1e Novembre, au départ du parking Super U de Chenôve.

13) Ultimes préparatifs pour les cyclos de Beaune, maillot meubles Lavaillotte, qui vont rouler sur leurs terres.



14) Tout ce qui bouge à Dijon, intéresse le « Bien Public », le journal local soutien de la RGCB.

      `Et

15) Il est 8h. Départ du tandem mixte, avec mal-voyante, de Saint Appolinaire.

On va suivre.

Beau tandem de la marque Laurent Brochard.



16) Fallait être malin pour savoir que le fléchage annoncé n’apparaîtrait qu’après les panneaux « R D » traversant Dijon.

Ou alors se mettre dans les roues du Conseil Général de Bourgogne.

17) On s’attendait à attaquer d’emblée … la Côte d’Or ?

Très judicieux, le parcours commence par un échauffement aussi facile que pittoresque : le canal de Bourgogne.



18) Voie de navigation désormais obsolète, ce canal long de 242 km avec 189 écluses relie, quitte à prendre de la hauteur, l’Yonne à la Saône.

19) A hauteur de Ouges, direction Fenay.

Le fléchage papier disposé sans uniformité, souvent rachitique et absent dans la ligne droite, obligeait à la vigilance.

Manque de « confort » au détriment du paysage.



20) Il suffisait de demander. Les Bourguignons ne sont pas fiers, « iieeerrrrs », sauf d’être Bourguignons !

Ou alors de rouler dans un bon groupe. Mais ce groupe-ci est très particulier.

21) Dans ce groupe, il y a Agathe, en tandem avec son papa, en route avec toute la famille pour le 125 km.

A ce moment on ne sait pas encore comment s’appelle le papy !

Patience.


      Saint Philibert


22) Avant d’aborder la Côte d’Or et de suivre la route des Grands Crus, profitons de la campagne.

23) Pas la moindre vigne, sauf à l’horizon au pied de la côte.

Le village en arrière plan serait celui de Gevrey- Chambertin.

Cela vous dit quelque chose ?



24) Pour l’heure notre famille est sur le point de se faire doubler par un groupe de costauds.

25) Groupe emmené par les bleus de l’ACBE, de Le Perreux.

D’où viennent-ils donc, ceux-là ?



26) Costauds les gaillards qui laissent pantois, tout à fait à gauche, le cyclo jaune encore inconnu.

27) Le Perreux c’est l’Association Cyclotouriste de la Banlieue Est (de Paris) figurant parmi les plus anciens de la Ligue Ile de France de la FFCT.

C’est sous les couleurs de l’ACBE que militait Geneviève Rouy l’une des plus performantes cyclotouristes sportives et exemplaires de la FFCT d’antan.



28) Moins célèbre, mais non moins présent, le groupe des Cyclos Franclois, venu de Haute Marne.

29) Cette douce montée, à l’est de la côte tant attendue, conduisait à Saint Philibert.

Toujours à l’écart du vignoble, sur le revers de la "cuesta".


      Ravitaillement et retour


30) Le pater familias, à la veste jaune, n’est autre que Christian Pic, le génial inventeur des « Cinglés du Ventoux » (les 3 versants du Ventoux le même jour).

On se connaît depuis 30 ans, mais première rencontre.

Emotions.

31) Photo de famille : Christian habite Saint Etienne mais il est venu rouler à Dijon où s’est installé son garçon.

Rare exemple de cyclotourisme inter-générationnel.

Tous sur le 125 km !



32) Sous leur conduite, le 1er ravitaillement est pris à Nuits Saint Georges qui sert aussi de base de départ pour la marche et les 345 Bikers du jours.

33) L’accueil est sous la gouverne de Jacky Forquet, en veste des Randonneurs Dijonnais, qui a aussi géré les pré-inscriptions.



34) La vie de cyclo impose de quitter Nuits Saint Georges ?

Le programme grandiose commence maintenant :

direction les « Hautes Côtes ».



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