01)Würth Turnhout est une filiale (prospère) du groupe allemand (47000 employés dans 80 pays) actif dans la production et la distribution de matériels de fixation et de montage depuis une soixantaine d’années.

La firme, connue dans le grand public avec ses magasins d’outillage, n’hésite pas investir dans le sport, foot et cyclisme par exemple.

02) La Würth Classic concerne donc le cyclotourisme avec cette ultime étape du Lotto Cycling Tour 2009.

Sur ce site, on a donné des images du Omloop Passage Fitness, du Ronde, de la Van Petegem, de la Grinta-Tournay et du Tour de Namur.

A Turnhout on va enregistrer 1150 participants.

03) Le départ et l’arrivée se retrouvent sur le site de l’entreprise sise dans le vaste zoning industriel de Turnhout.

Au programme, sur un terrain particulièrement plat, 45/75/100 et 145 km.

Direction Geel pour tous et Diest pour le plus long parcours.

04) C’est dans un hall de l’entreprise Ford que se font les inscriptions matinales.

05) Responsable de l’organisation, Chris Vanoppen officie à la délivrance des cartes de route des inscrits à l’avance.

06) Pour les inscriptions du jour il peut compter sur son équipe qui encaisse et distribue les plaques de cadre.

Sans file d’attente.

07) Dehors les groupes clubs s’organisent.

Par exemple les « Elbeko » qui se retrouvent à chaque fois dans nos reportages.

08) Mais aussi des néophytes bien décidés à faire honneur à leur équipement du jour :

Würth, le samedi comme les jours de la semaine.

09) Le tout est de trouver la bonne direction.

Comme l’indiquent les wind-flags Golazo Events ce sera avec le vent favorable à l’aller.

Donc, pour le retour, on va ramer.

10) Même en prenant l’option du départ avant avant eux : ils ne tardent pas à rattraper.

11) Sur un parcours particulièrement plat, les routes sont aussi agréables que tranquilles.

Avec nombre de courts passages en sous-bois et peu de traversées de villes et villages.

12) Sur la route, encore commune, passage du Schoorsebrug.

13) La route est restée humide de la pluie de la nuit.

La randonnée se fait cependant par temps sec.

Sauf pour ceux qui vont essuyer une averse sur le coup de midi.

14) Le pont restant au niveau des terres, le cycliste ne peut même pas compter sur lui pour donner du relief.

Seul, dans le dernier kilomètre, le pont sur l’autoroute E34 donnera cet avantage !

15) Donc, presque tout pour permettre de bien rouler.

16) Y compris le croisement avec des cyclistes locaux qui vaquent à leurs occupations tranquilles.

17) Cependant, la tentation étant forte de compenser l’absence de relief par un surplus de vitesse,

la première grimace survient chez l’un.

18) Mais pas chez l’autre qui « « roule cool » dans la rue curieusement nommée : « Raamberg ».

19) De « berg » on ne voit pas en Campine anversoise.

Mais des « Raam », toujours avec ces ponts qui barrent (croirait-on) le passage du beau soumis à l’écluse.

20) C’est là, à Sint Jozef Olen, entre Herentals et Geel, et proche du parc d’attractions Bobbejaanlaan, que se tient le premier ravitaillement.

Commun à toutes les distances qui vont ensuite se séparer.

21) Pour poursuivre le chemin, les canaux se franchissent donc facilement.

22) Sauf si un bateau mérite qu’on lève le pont.

En Campine, à vélo, on attend que passe l'autre bateau.

23) Puis les vélos ont tôt fait de reprendre leur allure.

24) Avec, comme ici, le Kanaal van Herentals naar Bocholt ».

Ceux de la grande distance franchiront deux fois l’important Canal Albert qui relie Anvers et Liège, après Meerhout et avant Beringen.

25) A Vitgoor, près de Dessel et donc de la frontière hollandaise, se trouve le 2e ravitaillement au bord de l’eau.

26) Alors on en profite.

L’occasion de rêver de grand large …

La vie sera belle ?

27) Malgré une petite chute au moment du « stop » ("Depuis quand doit-on stopper au stop?" demande la blonde) tout va bien pour les Ladies Cycling qui roulent ... entre elles.

28) Elles vont tellement bien que, derrière certains « cravachent » pour soutenir la cadence.

29) Et c’est alors que survient l’averse pour ceux qui allaient rentrer à Tornhout vers 13h.

30) L’averse n’a pas duré.

Avant dernier virage avant le (fameux) pont de l’autoroute.

31) Puis le portique Würth final.

En plein zoning industriel.

32) Belle animation, avec des maillots bleus verts, sur la ligne d’arrivée.

33) Puis regroupement de vélos, de même couleur, portant la marque, chez Zannata, de JM Pfaff.

34) « Bekende Vlaming », pour ne pas dire Belge très Connu, Jean Marie Pfaff, l’ancien et fantastique gardien de but de l’équipe nationale belge, poursuit sa carrière sportive ... dans le milieu cyclo.

35) Sous le chapiteau de l’organisation, il partage le sentiment du jour :

la Würth Classic est une épreuve bien née.

Et bien organisée.

36) Tellement bien que les gens attendent patiemment leur tour pour la séance de massage offerte.

37) L’équipement Würth, maillot et cuissard, est proposé à 50 €.

Coté recto, avec le sourire.

38) Puis, encore plus beau sourire, côté verso.