01) La 5e édition de la Laurent Desbiens a bien mérité le « coup de cœur » de la revue Le Cycle qui va, dans son prochain numéro, relever la qualité de l’organisation.

Signalisation impeccable, sécurité remarquable, accueil agréable, bénévoles admirables et soleil (de ch’nord) … enviable.

02) Les régionaux, dont on reconnaît les maillots de Lomme ou de Roubaix, prirent place dans les sas bien avant l’heure de départ (8h15).

03) Ils firent de même les sportifs Recipon de Bussy Saint Georges (77) qui après le Paris-Roubaix VTT sont revenus pour la Desbiens Cyclosportive.

Ils connaîssent le Nord, en long et en large.

04) Le club cycliste de Dunkerque a délégué nombre de ses meilleurs éléments, dont Maxime Chombart et Karel Pattyn.

Mais aussi Aziz Imouni (83e) et d’autres qui ne sont pas ici sur la photo.

05) Le Team ScienceDigest Lillois, sous le capitanat de Cédric Vasseur, est brillamment représenté.

Pour le cyclosport mais aussi pour la lutte contre les maladies de l’appareil digestif et de la nutrition.

06) Dans ce team, Karine Saysset, de Millau, la plus brillante cyclosportive de France depuis quelques saisons.

Elle a déjà triomphé, dans sa catégorie, à la Laurent Desbiens voici 3 ans. C’était sous la pluie.

Bernard Thévenet, parrain de l’édition 2009, la complimente.

07) En première ligne aussi, aux côtés de Laurent Desbiens (à gauche), les handisports Laurent Thirionnet, de Dunkerque (champion du monde et olympique sur piste et sur route), et Jérôme Lambert qui (handicapé lui aussi d’une jambe) est prêt à « donner le meilleur de lui-même ».

08) L’organisation du jour relève des règlements de la FFC. Ce qui implique un service sécurité et assistance de type « course ».

D’où le renfort de Didier Menet qu’on retrouve dans la voiture d’escorte, sur les maillots, les cuissards et … sur les vélos.

09) Le départ des 471 partants (445 classés) sera donné en 5 vagues.

Histoire de ne pas encombrer les rues d’Armentières.

10) Direction Nieppe puis Bailleul. Jusque Watten via les Monts de Flandres, excepté Cassel, tant à l’aller qu’au retour.

11) On quitte la base de loisirs du Pré du Hem.

Un lac avec une plage aussi paradisiaque que toutes les plages paradisiaques, à l’exception des cocotiers penchés sur la mer.

(???)

12) Sous le regard du gardien du parc, les sportifs quittent le paradis pour se lancer vers l’annexe de l’Enfer du Nord.

Les monts vont y remplacer les pavés.

13) Au hasard des photos, la 3e ou 4e vague des partants.

14) Ou bien les partants de la 4e ou 3e vague. Que de vélos !

Plus ou moins rassurés!

15) Un peu bête, mais avec la chance d’être déjà dépanné, la première « fuite » du jour.

Encore dans la Base.

16) Puis soudain, à la sortie d’Armentières, l’arrêt général.

Inquiétude de Didier Soenen, s’agirait-il d’une … « grève générale » ?

17) Que tout le monde se rassure, c’est simplement le Tour de France, Bernard Thévenet, qui a trop chaud sous le coupe-vent de sa marque.

18) D’ailleurs il repart, illico presto et en maillot jaune qui lui va à ravir, direction le Mont Noir, et en bonne compagnie.

19) Le peloton sportif, désormais bien regroupé, n’attendait que cela pour en découdre vraiment.

20) De compact au départ, ce peloton est destiné à voler en éclats.

A l’arrivée, après 160 bornes, la différence se mesurera en heures sur les 160 bornes du jour.

21) Un parcours bien tracé qui va mettre de l’animation dans les petites bourgades.

22) Avec un peloton cycliste qui embellit le paysage campagnard.

23) Sur la moto d’organisation, Didier Soenen, de DSO, constate que tout se déroule comme prévu.

Dans une organisation impeccable qui gèrerait aussi bien le double ou le triple de participants.

24) « Dans le Nord, c’est tout plat ! », qu’ils disaient.

N’empêche que les coups de cul sont bien nécessaires.

25) Puis, d’un coup, les gueules mordent le guidon.

26) C’était la côte de Boescheppe. L’occasion de vérifier les théories sur l’anaérobie :

« plus que tu pédales moins vite, moins que tu avances davantage. » ?

27) Pour Laurent Thirionnet, qui se contente de rouler aussi vite que son ombre, c’est presque un bon moment :

« Ici, personne ne pense devoir me pousser ! »

28) Les rouleurs sont là pour rouler.

Avec une moyenne qui dépasse le 35km/h pour la moitié des participants.

Dont Philippe Cassette (205e, 51e HF) et André Dubart (125e, 10e HG) …

29) Tout l’art est de serrer les dents …

Dans la roue d’Eddy Beirnaert (146e, 11e HG) .

30) La force tranquille ?

Pleine concentration pour Hervé Williatte (59e, 5e HG).

31) Sébastien Sottiaux (10e, 7e HE), VC Haut Pays Vérandas Willems (B), est un incorrigible baroudeur de 38 ans.

Il ne loupe pas la première échappée.

32) Ce qui oblige les autres prétendants, Karel Pattyn (8e), Geoffrey Venel (3e) et Antoine Fouldrin (2e) à s’activer.

33) Mais aussi Christophe Clermont (7e) Madiran, Maxime Chombard (4e) Dunkerque, Antoine Fouldrin (2e) Villeneuve, …

34) L’échappée, décisive, n’est pas encore complète.

La revue le Cycle, « N°1 des pratiquants » représentée par Frédéric Pondevie, suit les événements de près…

35) … tout en profitant, avec passage devant le Café Marcel, un « estaminet » typique de ch’Nord.

Hein ! Quoi ?

On n'est pas bien ichi?