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74 DEPART (et ARRIVEE!) DU BRM 400 TOURNAI

400 bornes sur la journée, à condition de partir tôt !

Le samedi 22 mai 2004

Après 105 sur le 200, 36 sur le 300, « ils et elles » étaient encore 21 au départ du 400 BRM Départ qui se prenait chez Michel Cordier au 70 rue de Breuze à Kain. Pas à Tournai-Expo !

L’enjeu c’est de parcourir 400 bornes dans un délai de 27h. En partant à 4h du matin, le peloton espère rentrer entre 22 et 24. Mais tant pis si l’on met un peu plus de temps. La météo est annoncée « beau et sec ». Mais il y aura un vent contraire… pour le retour. Assistons au départ du 400 de Tournai qui se prend dans ma rue, mais chez le président des Audax.



01) Christian Fiévet (Mons) et Jean Pierre Dupriez (Berloz) ont logé 34 rue de Breuze. Alors on est aux premières loges pour les voir déjeuner à 3h30. Je vais les accompagner mais pas faire tout le 400, car, aujourd’hui, il y a « Picarde » à Warcoing.

02) Puisqu’on a la chance de côtoyer des « grands randonneurs », regardons ce qu’ils ont dans le bol. Pour Christian, pas de doute, c’est caféine de pur Arabica. Sans lait.



03) Pour Jean Pierre c’est top secret, car il a déjà tout bu ! Mais j’ai vu que sur la tartine il ne ménageait pas la confiture.

04) On arrive à 3h45 dans le garage de la famille Cordier. Comme de juste les cyclos plus « éloignés » sont déjà là. La mine conquérante ?



05) A la table des inscriptions, entre Germain Bouton et Guy Godfrind, Michel Cordier va faire la liste de 21 partants, dont 9 Audax Tournai. On n’avait prévu que 20 parcours, mais cela va s’arranger.

06) A gauche de Michel c’est Daniel Cauchie qui donne son avis sur la carte de route. Il en a déjà rempli une centaine en 15 ans de pratique.



07) Bien entendu tout le monde se salue mais : « Tu m’excuseras, je ne me lève pas.» Une certaine façon de s’entraîner… à rester assis. Car il faut prévoir une moyenne de 20h de selle pour un 400.

08) Parmi les mieux assis, Philippe Hautot, d’Ellezelles, très confiant. Il a fait Paris-Brest-Brest, comme la plupart des autres participants d’ailleurs.



09) Guy Godfrind est soucieux du principal détail : le parcours. C’est le même que le 300 (Maroilles, Crécy sur Serre) mais en filant jusqu’à Laon et Compiègne avant de revenir par Chaulnes et l’inévitable Arleux.

10) Pour Jean Marc Mortier, qui se lance dans son 1er 400 BRM, ce sera l’allure rapide avec Jean Louis Verscheure. Mais, sage précaution, il protège ses oreilles. Il fera beau, mais pour l’instant il ne fait pas chaud : 5°



11) Muriel est de la fête. Elle part de la maison en pleine confiance. L’arrière pensée c’est la Diagonale de France prévue en juillet.

12) Jackie Devreese sort couvert. C’est lui qui va conduire le groupe. Au moins dans la première partie. En haut de la côte d’Autreppe on passe près de chez lui.



13) Pascal Delzenne et Daniel Cauchie sont également en partance. A noter que pour se protéger du froid et pour être mieux vu, presque tout le monde porte le coupe-vent jaune. Parfois renforcé de bandes réfléchissantes, très efficaces.

14) De même donc, Guy Godfrind et Christophe Besard qui va nous faire traverser Antoing, by night. A quatre heures il fait encore noir jusqu’à cinq heures en ce 22 mai.



15) Serge Huon (Péruwelz)et Micheline De Backer (Lochristi) sont des assidus des BRM tournaisiens.

16) Et le duo de Flandriens profite de l’accueil présidentiel. Et encore une petite bistouille ?



17) On avait dit à Christian : « Tu verras, le garage de Michel est étroit ». Alors voilà pourquoi il prétend prendre le départ… à reculons.

18) Ce qui retarde tout le monde. D’où l’impatience de Muriel et de Micheline : « Alors messieurs c’est pour quand le départ ? »



19) C’est parti, mais dans le noir. Je dois donc me laisser embarquer et attendre que le jour se lève. C’est chose faite dans la côte d’Autreppe avec Jackie qui dicte l’allure. Et Philippe, derrière, n’a pas intérêt à l’asticoter.

20) Parfaitement à l’aise nos deux Flandriens se sont laissés décrocher. Histoire de se réchauffer en accélérant pour recoller au groupe qui, bien entendu ne restera pas compact.



21) Mais voilà trois « attardés » qui ont « sept minutes dans la vue ». Il faut dire que deux cyclos ont cru que le départ du 400… avait lieu de « Tournai-Expo ». Ils sont donc arrivés en retard. Et Michel Cordier s’est « sacrifié » pour les remettre dans le droit chemin. Merci … qui ?

22) Moi je décide que l’aventure se termine là. Il est 6h15. Je vais rentrer à la maison : j’aurai quand même 100 bornes au compteur à 8h30 ! Mais je prends le temps de photographier ce rond-point très « mineur » à Hensies ?



23) Du côté de Pommeroeul je traverse la Haine qui, Olivier Gobert me le certifiera à Warcoing, a donné son nom à notre province du Hainaut. Mais « Pourquoi tant de Haine, parfois ? »

24) Et je repasse au Grand Large de Péronnes. Vous aviez remarqué comme il y fait beau ?



25) Ne me dites pas que vous ne reconnaissez pas, ici, Clovis, roi de Tournai avant de devenir le premier roi des Francs, dans cette statuaire positionnée à l’entrée d’Antoing. Scandale : Tournai n’a pas voulu acheter « l’œuvre » (4000€).

26) Derrière chez moi, il y a le Stade Luc Varenne. J’y suis passé pour voir la direction du vent qui vient de se lever. Eh bien je vous le dis : les gars et les filles du 400 vont en baver ! A partir de Compiègne c’est vent… contraire ! Donc sur 170 bornes !!!


      Surprise: sur la route du BRM 400, le groupe Tournai.


A part deux costauds devant, le peloton de 18 cyclos va rester compact. Et en tous cas arrivé groupé. Et le groupe, photographié ici par Michel Cordier pose devant les ruines de Coucy le Château. Et non pas "Couchy le cateau" comme l'un d'entre eux à l'arrivée.

      Et les voilà qui reviennent... à Kain.

Il est 0h45, ce dimanche 23 mai, quand le peloton arrive dans le garage des Cordier à Kain. Il ne fait pas chaud. Et le vent a été contraire depuis Compiègne.


      Du garage on passe au salon


Quelques photos permettent de passer les troupes en revue. Muriel est bien! Très bien même. Elle assure le service.

Jackie est en pleine forme mais sa question est quand même: "Quand est-ce qu'on monte". Sans doute parle-til de l'étage. Il n'a pas envie d'aller plus loin.



Autre vue du salon. Les visages sont marqués, mais tout va bien. "Rouler en groupe nous a permis d'éviter le malheur de lutter seul contre le vent. Un vent qui nous fait rentrer 3/4 d'heure plus tard que prévu. Mais peu importe."

      En conclusion: dans quinze jours c'est le 600

Dans le salon, les projets tournentdéjà autour du prochain brevet: le 600, avec logement à Compiègne, les 5 et 6 juin. Ils y seront presque tous.




Il y a des jours où l’on se demande pourquoi les grands « randonneurs » sont si adversaires des « Picardes ». A Warcoing, le vent sera tournicotant.


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